D5 BOULOGNE COGEDIM

Le site d’étude est au croisement de plusieurs entités territoriales importantes. La Seine, au nord le bois de Boulogne, à l’ouest le parc de Saint- Cloud, au sud le bois de Meudon et enfin, les voies ferrées et grands axes routiers qui composent la charpente paysagère.

La Seine constitue un fil conducteur réel et imaginaire vers des paysages lointains où s’installent en rebond, une succession des forêts, parcs et jardins, qui marquent l’entrée vers la ville depuis la rive gauche, et qui ensuite se fragmentent et se répartissent en micro-paysages urbains.

L’île Seguin, ancien centre historique de Renault et la Seine via sa navigation fluviale, représente le contexte historique au fort passé industriel de Boulogne-Billancourt.

Dans un environnement en urbanisation, il est essentiel de noter la présence de grandes trames vertes et d’axes paysagers qui tissent des liens et appellent vers de nombreux points d’attraction : à la fois rive droite et rive gauche.

La zone de projet, à vocation bâtie, se place au croisement de la trame verte (continuités forestières) et de la trame bleue, représentée par la Seine. Cet emplacement offre un lien privilégié à cette poche paysagère.

L’emplacement de notre site s’inscrit dans un méandre de la Seine, se terminant en une pointe telle la proue d’un bateau et évoque une échappée urbaine inspirante mêlant le minéral et le végétal.

L’îlot D5 se place à la confluence de courbes entre la trame bleue, la trame verte marquée par le parc de Billancourt et les coteaux de Meudon, et la trame urbaine linéaire du quartier du Trapèze.

Le site de projet apparaît à la pointe de cette virgule paysagère, telle la proue d’un bateau, et évoque une échappée urbaine inspirante.

Ce sentiment d’élancer est accentué par la composition des abords du site, où les plantations s‘élèvent depuis les prairies du Parc de Billancourt, jusqu’aux cimes des platanes du Quai Gorse. Le projet souhaite accompagner cette dynamique par la création de terrasses et poches végétales « aériennes », graduant l’élévation bâtie depuis le parc jusqu’à la tour Renault, point d’appel de l’îlot et écho à la tour Horizon. Nous aspirons à étendre en perception le parc de Billancourt sur différents niveaux de références, à l’intérieur de l’îlot et sur les cinquièmes façades (terrasses et toitures).

D’un point de vue général, les terrasses végétalisées seront porteuses de biodiversité, offrant différentes typologies de plantations et donc d’habitats.

Les aménagements des terrasses de la Tour Renault proposeront des espaces invitant aux réunions extérieures, des lieux de rencontre et de partages d’activités.