Nous vous recommandons de mettre à jour votre navigateur ou de télécharger un des navigateurs suivants : Télécharger
Le 6 octobre, Franklin Azzi a donné une conférence de presse dans le futur amphithéâtre de l'Ecole des Beaux-Arts de Nantes Métropole, aux côté de Johanna Rolland (Maire de Nantes et Présidente de Nantes Métropole), Pierre-Jean Galdin (Directeur de l'ESBANM), Fabrice Berthereaux (Directeur Général adjoint de la SAMOA), Philippe Lambert (Directeur régional de la Caisse des dépôts), et les architectes en charge des autres halles du quartier de la création (LIN, Avignon-Clouet, DLW/Fichtre, GarderaD).
"L’installation de l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes dans les anciennes halles Alstom redonne vie à un territoire industriel hier en déclin. Respectueux de l’existant, le projet s’appuie sur les qualités intrinsèques du site mais cette approche patrimoniale n’en est pas moins radicale : elle ne conserve que les structures métalliques pour porter une enveloppe transparente. Afin d’atteindre les performances énergétiques et thermiques attendues, les deux peaux sont parfaitement dissociées. La première, un parapluie en polycarbonate, gère les eaux pluviales et l’apport de lumière naturelle ; la seconde, enchâssée dans chaque halle à la manière des poupées russes, est une enveloppe thermique à l’intérieur de laquelle vient se glisser le programme de l’école des beaux-arts. Laissée apparente, la structure métallique répond ainsi à la réglementation incendie tandis que l’autonomie des « boîtes » vis-à-vis de l’enveloppe répond aux normes sismiques. À l’intérieur, les halles se décomposent en trois secteurs : recherche post‑diplôme, gestion administration, enseignement théorique et séminaires. Ouvertes, réorganisées et reconnectées, elles révèlent l’identité des programmes, participent à la cohésion urbaine et se replacent à l’échelle humaine. Se refusant à tout effet gesticulatoire, cette solution ne se contente pas de privilégier l’économie de moyens, elle libère des espaces qui seront, à n’en pas douter, des zones d’expression d’une grande souplesse pour les étudiants et la vie du quartier."